| d'apres http://www.geneanet.org/contact.php3?source=aimeadnet L'an mil huit cent cinquante-sept, le sept janvier à six heures du soir, par devant nous Jean Rémi GOME, maire, officier de l'état civil de la commune de Villers-Marmery, canton de Verzy, arrondissement de Reims, département de la Marne,sont comparus en la maison commune et publiquement, François Aimé ADNET, âgé de vingt-quatre ans, soldat au 2ème Régiment du Génie, en congé renouvelable à Villers-Marmery et y né le quatre avril mil huit cent trente-deux, ainsi que cela résulte de son acte de naissance qu'il nous a produit, qu'il a paraphé avec nous, et qui restera annexé au présent acte de mariage, fils majeur et légitime de Henri Rémi ADNET, âgé de cinquante-cinq ans, et de Marie Anne REMY, même âge, vignerons domiciliés à Villers-Marmery, d'une part. Et demoiselle Adeline Ismérie GAILLOT, vigneronne, âgée de dix-neuf ans, demeurant à Villers-Marmery et y née le seize janvier mil huit cent trente-huit, ainsi qu'il résulte de son acte de naissance qu'elle nous a produit, qu'elle a paraphé avec nous et qui restera annexé au présent acte de mariage, fiile mineure de Jean Nicolas GAILLOT, maréchal ferrant âgé de quarante-quatre ans, et de Marie Nicole Alexime MUZART, blanchisseuses, âgée de trente-enuf ans, aussi domiciliés à Villers-Marmery, d'autre part. Lesquels futurs époux assistés de leurs pères et mères à ce consentants, nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux, et dont les publications ont été faites devant la principale porte d'entrée de notre maison commune, les dimanches vingt-huit décembre dernier et quatre janvier courant, à midi, ainsi qu'il est constaté par les actes inscrits sur les registres des publications de cette commune. Le futur époux est autorisé à se marier en vertu d'une persmission de Monsieur le Général commandant la subdivision de la Marne, laquelle permission datée du vingt-quatre décembre dernier restera annexée au présent acte de mariage. Aucune opposition ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition, après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-desus mentionnées, des actes de publication et du Chapite VI, Titre V, du Code Napoléon, intitulé DuMariage, après les avoir interpellés sur l'existence d'un contrat de mariage et reçu leur déclaration qu'il n'en a été fait aucun, nous avons demandé, l'un après l'autre, à chacune des parties si elles veulent se prendre pour mari et pour femme ; chacune d'elles ayant répondu séparément et affirmativement, avons déclaré, au nom de la Loi, que François Aimé ADNET et Adeline Ismérie GAILLOT sont unis par le mariage. Et à l'instant même lesdits époux ont déclaré qu'il existe de leur union naturelle une enfant inscrite sur les registres de l'état civil de cette commune, à la date du onze août mil huit cent cinquante-quatre, et sous les noms de Marie Armide, laquelle ils reconnaissent pour leur fille, voulant que la présente déclaration légitime sa naissance et lui donne les mêmes droits que pourraient avoir les enfants qui viendraient à naître de leur union légitime. De tout quoi nous avons dressé acte en présence des sieurs Auguste SEBATTE, garde champêtre, âgé de trente-deux ans ans, garde champêtre domicilié à Vaudesincourt (Marne), Jean-Baptiste Rémi LAPOULLE, vigneron, âgé de trente-neuf ans, domicilié à Villers-Marmery, amis de l'époux, et des sieurs Denis Stanislas MUZART, cordonnier, âgé de trente-cinq ans, demeurant à Verzenay (Marne) et Charles Alphonse MUZART, même profession, âgé de trente ans, demeurant à verzy (marne) oncles maternels de l'épouse, lesquels ont signé avec nous ainsi que les parties contractantes et les pères et mères de celles-ci après que lecture du tout leur a été faite, non la mère de l'époux qui a déclaré ne le savoir.) |
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